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Ce blog n’est pas un guide au sens classique. C’est plus le roman d’aventures d’un passionné de vins anciens et de gastronomie.
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(ouverture de Mouton 1918 dont l’étiquette Carlu est en tête de ce blog. A gauche, on reconnait Mouton 1945)

 

 

 

 

 

 

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Bulletins du 2ème semestre 2025, du numéro 1063 à … lundi, 14 juillet 2025

Bulletins du 2ème semestre 2025, du numéro 1063 à …

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(bulletin WD N° 1064 250715)    Le bulletin 1064 raconte : compétition de dégustation à l’aveugle au siège de la maison Bollinger pour 14 écoles de commerce, déjeuner avec les élèves et 297ème dîner de wine-dinners au restaurant Maison Rostang Nicolas Beaumann.

(bulletin WD N° 1063 250702)    Le bulletin 1063 raconte : dégustation de vins anciens pour les élèves de l’Association Grands Crus HEC et 296ème repas de wine-dinners au restaurant Plénitude Arnaud Donckele avec 17 vins dont 12 premiers grands crus classés de Bordeaux, pour célébrer la classification de 1855.

déjeuner avec des amis du sud jeudi, 3 juillet 2025

Des amis du sud de la France nous rendent visite. C’est l’occasion d’ouvrir une bouteille qui m’intrigue. En 2000, j’ai reçu en cadeau un Champagne la Demoiselle de Vranken sans année.

Je n’avais aucune idée préconçue. Ce champagne est agréable à boire. Il n’est pas très complexe, mais l’âge lui donne une belle personnalité.

Le dosage est un peu trop important, mais il donne le goût d’un champagne doux.

Je n’en avais aucune idée et je l’ai trouvé agréable.

En Provence, il y a peu de caves particulières car le climat est chaud. De ce fait, les amateurs boivent des vins jeunes et n’imaginent pas qu’un Côtes de Provence puisse vieillir.

Quand j’ai découvert que les vieux Côtes de Provence pouvaient vieillir, j’ai acheté tout ce que j’ai pu trouver. Mais les occasions d’en acheter sont rares.

Le Côtes de Provence Rimauresq 1992 est une merveille. Tous les goûts et les odeurs de garrigue sont là. Une tonne de parfums et d’épices. Ce vin est adorable.

Mais à sa suite, il y avait un monstre. J’ai rarement été aussi ému avec un jeune Vega Sicilia Unico 1998. Le finale de ce vin est celui d’une sirène à la queue de poisson infinie.

La sensation est celle de la menthe fraîche. J’ai vécu avec ce vin un moment de pur bonheur.

dîner au restaurant Rouge mardi, 1 juillet 2025

Nous allons dîner au restaurant Le Rouge avec les quatre agrégés ou ‘agrégeables’. La salle à ciel ouvert domine le port avec un belle vue panoramique. J’ai apporté des vins pour essayer de convaincre le propriétaire des lieux de l’intérêt des vins anciens.

Mon choix au menu est foie gras poêlé puis bœuf de l’Aubrac. Le Champagne Dom Pérignon 1980 a une belle bulle vivante, beaucoup plus expressive que celle du précédent 1980 bu il y a peu de temps. Il est rond, confortable, généreux et porteur de joie. Avec le foie gras, l’accord est gourmand.

La Côte Rôtie La Turque Guigal 1996 est le vin idéal pour les grandes chaleurs car il est d’une solidité à toute épreuve et offre une fraîcheur mentholée. En été, j’adore les vins très riches et lourds qui ont un finale frais et mentholée. Ce vin est une merveille, et Guillaume, le patron qui n’aime pas les vins anciens (pour lui un vin ancien est d’avant 2020 !) est obligé de convenir que ce vin est splendide.

Si équilibré, si riche et qui reste tel qu’il était à l’ouverture une heure après, ce vin est adorable.

Nous avons passé une belle soirée avec les quatre jeunes ravis de ce dîner.

la coiffe du charcutier mardi, 1 juillet 2025

Nous avons acheté chez notre boucher préféré ce qu’on appelle la coiffe du charcutier, qui est un peu comme un pâté de tête. Il est hors de question de le manger sans accompagnement. J’ai au frais un Champagne Salon 2004 qui me paraît tout à fait opportun.

La bulle, toute petite, est très active. Le parfum est avenant. En bouche c’est la grâce pure. Ce champagne est avenant. Il est solide, carré, réconfortant car on sait que l’on tutoie la grandeur. Avec la charcuterie, c’est un régal.

Nous l’essayons ensuite avec un Saint-Nectaire, et il sait s’adapter. Ce champagne a la vie devant lui. On peut déjà imaginer qu’il sera très grand.

Repas d’anniversaire au restaurant l’Aventure dimanche, 29 juin 2025

Le repas d’anniversaire de notre petite-fille a lieu au restaurant l’Aventure. J’ai pris avec moi deux vins rouges mais il fait tellement chaud que ce serait dommage d’ouvrir des grands vins. Nous n’en profiterions pas comme il convient. Un champagne serait plus opportun. Je choisis à la carte un Champagne Ruinart Blanc de Blancs sans année.

Nous sommes six et il y a des choix différents avec quelques grandes orientations : les tempuras de langoustines, une langouste que je partage avec une amie de ma petite-fille et un loup de belle taille. Les cuissons sont parfaites, les chairs sont délicieuses, surtout celle du loup qui est parfaite.

Le champagne n’a pas les complexités des champagnes d’hier soir, mais je le trouve très bien fait, bien construit et agréable à boire. Au moment du dessert, une musique impérieuse couvre toutes les discussions, à toutes les tables notre petite-fille est applaudie pendant plus de deux minutes. Son sourire est radieux. Quel plaisir de la voir si heureuse.

Julien, le directeur des lieux nous offre un Champagne Jacquesson Cuvée 747 fait principalement de champagnes de 2019 et dégorgé en juillet 2024. C’est un blanc de noirs. Il est assez amer et trop strict. Bien qu’il s’agisse d’un cadeau, nous ne prolongeons pas l’expérience.

Dans une atmosphère amicale, avec un service attentif, ce repas d’anniversaire a réjoui notre table. Un grand moment d’amitié, d’affection et d’émotion.

Deux Dom Pérignon dimanche, 29 juin 2025

L’une de mes petites-filles vient de réussir l’agrégation de lettres françaises. Le lendemain de la publication des résultats, elle arrive avec trois amis dans notre maison du sud. Son anniversaire sera le lendemain, ce qui promet de belles festivités. Aucun des quatre n’a goûté de vins anciens, sauf ma petite-fille qui en a bu quelques-uns lors de repas de famille. Une idée m’est venue de leur faire goûter un champagne jeune associé au même champagne mais plus âgé. Comme ils n’ont aucune connaissance des vins anciens, leur jugement ne pourra pas être influencé par des expériences précédentes.

Mon choix s’est porté sur Dom Pérignon 2013 et 1980.

Les premières fraises vraiment mûres arrivent aussi nous allons commencer à goûter le Champagne Dom Pérignon 2013 avec les fraises. L’accord avec les fraises est romantique.

Nous essayons ensuite avec de la poutargue. J’aime cette transition alors que les quatre jeunes qui ont passé le concours de l’agrégation ensemble préfèrent l’accord avec la fraise.

Maintenant arrive le Champagne Dom Pérignon 1980 sur du saucisson et une andouille de Guémené. Aucun des jeunes ne veut goûter l’andouille, à cause de l’odeur.

La comparaison des deux champagnes est extrêmement intéressante. Le 2013 est fort, avec une bulle puissante et la structure du champagne est belle. Ce 2013 est long et de belle personnalité.

Le 1980 n’a plus de bulle mais a gardé un beau pétillant. Ce champagne est plus rond, de belle douceur et d’une grande complexité. Il apporte beaucoup plus de plaisir et de charme. On se rend compte que les deux vivent dans des mondes différents. Les quatre jeunes préfèrent le champagne plus ancien et c’est aussi mon avis.

Après le repas nous avons bavardé avec ces étudiants de haut niveau. Nous parlions de la situation de la France et à un moment l’un d’entre eux lance une idée : si on prenait à Bernard Arnault seulement 1% de son patrimoine, ça ne l’empêcherait pas de vivre, mais ça ferait quelques heureux. Et là, j’ai réalisé à quel point la jeunesse d’aujourd’hui (ils sont quand même adultes puisqu’ils ont tous les quatre autour de 25 ans) est baignée dans les idéaux gauchistes les plus naïfs. Je leur ai rappelé que la France a le taux d’imposition le plus élevé au monde, que la spoliation est le meilleur moyen d’inciter à l’exode fiscal et que cette mesure accélérerait la chute de la France.

Mais j’ai ajouté : il faudrait être d’une grande naïveté de croire que l’argent que l’on recueillerait aille vers les travailleurs aux bas salaires. Cet argent irait dans une des poches obscures de l’Etat et y resterait, sans aucune redistribution.

Je cite cette anecdote car elle montre à quel point les jeunes n’ont aucune conscience de ce qu’il faudrait faire dans un pays ruiné, mais l’important est la joie, les rires et les moments affectueux passés en compagnie de ces jeunes brillants.

au restaurant de l’hôtel Lilou vendredi, 27 juin 2025

J’avais tellement aimé le Châteauneuf-du-Pape Henri Bonneau Cuvée Marie Beurrier 2017 bu récemment que j’ai bien envie de le goûter à nouveau si le restaurant de l’hôtel Lilou en a encore. Ma femme ayant repéré un magasin très moderne et tendance à proximité de cet hôtel, voilà un beau prétexte pour revenir dîner en ce lieu.

La boutique est décorée avec un goût certain, les vêtements et objets présentés sont raffinés, avec une provocation assumée dans les créations, la clientèle est tendance moderne chic, tout cela est motivant car c’est dynamiquement vivant.

Des amis se joignent à notre repas au restaurant de l’hôtel Lilou. Je commande un Champagne Billecart-Salmon Cuvée Nicolas François 2008 que l’on boira avec de fines tranches de jambon et avec les entrées. Ce champagne a une fine bulle et une couleur de jeunesse. Il est d’une belle personnalité, long et confortable mais curieusement je le trouve très jeune, voire trop jeune pour son âge, alors qu’il a atteint 17 ans.

Il est bon, mais je suis un peu gêné par sa bulle trop active. C’est un champagne qu’il faudrait sans doute encore laisser en cave, du moins pour mon goût.

Le jeune sommelier ouvre la bouteille du Châteauneuf-du-Pape Henri Bonneau Cuvée Marie Beurrier 2017 et en sentant au goulot, je sens une mauvaise odeur de bouchon. Après avoir essuyé le goulot le vin est servi et l’odeur de bouchon est présente mais pourrait disparaître. Hélas, au lieu de s’atténuer, l’odeur de bouchon ne fait que s’accentuer supprimant toute possibilité de plaisir. Quelle tristesse ! j’étais tellement excité de partager ce vin avec nos amis.

En fin de repas, j’ai ressenti que le goût de bouchon allait s’atténuer, au point que j’ai dit au sommelier : vous verrez demain, je pense que le goût de bouchon aura disparu.

La cuisine du restaurant gagnerait à se raffiner pour être cohérente avec un lieu délicieux. L’accident du vin d’Henri Bonneau est une grande tristesse.

Le restaurant Rouge mardi, 24 juin 2025

Au port il y a un restaurant sur une haute terrasse qui donne une vue splendide sur la mer et le port. Je rencontre le dirigeant du restaurant Le Rouge. Méditerranéen de toujours, avec de lointaines attaches siciliennes, il parle fort avec un accent qu’on reconnaîtrait entre mille.

Nous bavardons de vins, comme on peut l’imaginer. Il fait ouvrir un Bonnes-Mares Laurent Roumier 2009 qui sera accompagné d’un excellent foie gras, d’un délicieux foie gras poêlé et d’un Saint-Marcellin très expressif.

Le parfum du vin est charmeur et intense. J’adore de telle odeurs fines, précises, qui annoncent un vin conquérant.

Le vin a été servi un peu froid aussi met-il du temps à s’épanouir. Il va se montrer charmant, mais je trouve qu’il manque un peu de coffre en milieu de bouche. Il est plaisant, sans problème et se boit avec plaisir.

Nos discussions auront probablement des suites.

Bulletins du 1er semestre 2025, du numéro 1043 à 1062 lundi, 16 juin 2025

Bulletins du 1er semestre 2025, du numéro 1043 à 1062

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(bulletin WD N° 1062 250618)    Le bulletin 1062 raconte : déjeuner de conscrits au Yacht Club de France et la 42ème séance de l’Académie des Vins Anciens au restaurant Macéo.

(bulletin WD N° 1061 250612)    Le bulletin 1061 raconte : déjeuner au restaurant Pages avec Richard Geoffroy, déjeuner au restaurant Solstice et déjeuner au restaurant l’Ecu de France.

 (bulletin WD N° 1060 250603)a  Le bulletin 1060 raconte : déjeuner au restaurant Pages, jour de mon anniversaire, avec deux champagnes icones de 1955, dîner avec mon fils et des vins inhabituels, déjeuner au restaurant le Sergent Recruteur.

(bulletin WD N° 1059 250521)    Le bulletin 1059 raconte : 295ème dîner au restaurant Astrance, dîner avec mon fils, déjeuner de Pâques et déjeuner pour mon anniversaire.

(bulletin WD N° 1058 250513)    Le bulletin 1058 raconte : déjeuner au restaurant le Sergent Recruteur, dégustation en cave et déjeuner à l’Hôtel du Marc de Veuve Clicquot, déjeuner à la maison et déjeuner au restaurant Pages.

(bulletin WD N° 1057 250429)    Le bulletin 1057 raconte : déjeuner dans le sud avec des amateurs, avec deux bordeaux de plus de 140 ans et trois vins d’Algérie dont deux rosés et déjeuner au restaurant du port.

(bulletin WD N° 1056 250415)    Le bulletin 1056 raconte : dîner avec de jeunes dégustateurs chevronnés au restaurant « Lesar », déjeuner au Cercle de l’Union Interalliée et 294ème diner de wine-dinners au restaurant Astrance.

(bulletin WD N° 1055 250404)    Le bulletin 1055 raconte : Caviar et Krug, Château Margaux avec ma fille, déjeuner au restaurant Le Relais Louis XIII, déjeuner au restaurant L’Harissa avec le groupe X-Couscous

(bulletin WD N° 1054 250327)    Le bulletin 1054 raconte : voyage à Saint-Sébastien avec dîner au restaurant trois étoiles Arzak et un autre dîner au restaurant deux étoiles Amelia. Anecdote émouvante sur le restaurant Le Saint-Cyrille à Paris.

(bulletin WD N° 1053 250321)    Le bulletin 1053 raconte : préparation d’un dîner en déjeunant au restaurant Pages, dîner avec un étonnant Moulin à Vent, déjeuner au restaurant le Petit Sommelier pour la première présentation officielle de Château d’Yquem 2022, dîner au Sergent Recruteur avec le propriétaire de Château Climens.

(bulletin WD N° 1052 250311)    Le bulletin 1052 raconte : déjeuner au restaurant L’Ecu de France, deux déjeuners au restaurant Pages, dîner avec mon fils, déjeuner de famille.

(bulletin WD N° 1051 250307)    Le bulletin 1051 raconte : le réveillon de la Saint-Sylvestre avec deux 1919 et deux 1911, compté comme 293ème dîner à la maison et repas d’amis avec deux Cuvée Cathelin Chave.

(bulletin WD N° 1050 250224)    Le bulletin 1050 raconte : 292ème dîner au restaurant Maison Rostand, dîner de Noël à la maison.

(bulletin WD N° 1049 250219)    Le bulletin 1049 raconte : Noël avant l’heure avec mes trois enfants, déjeuner à Rennes avec trois vins du 18ème siècle et d’autres raretés.

(bulletin WD N° 1048 250212)    Le bulletin 1048 raconte : dégustation des vins du millésime 2021 du domaine de la Romanée Conti et 291ème dîner au restaurant Astrance

(bulletin WD N° 1047 250204)    Le bulletin 1047 raconte : Une nouvelle façon d’organiser les dîners.

(bulletin WD N° 1046 250128)    Le bulletin 1046 raconte : déjeuner de conscrits au restaurant Pages, déjeuner de vins étonnants au restaurant le Sergent Recruteur, dégustation de champagnes Krug et repas à la maison familiale de la maison Krug.

(bulletin WD N° 1045 250121)    Le bulletin 1045 raconte : des Master Class du Grand Tasting de Bettane & Desseauve dont ‘assemblage et millésime : l’art du champagne selon Krug’, dont ‘la maison Laurent-Perrier à l’avant-garde de la Champagne’ et dont ‘Le Génie du Vin’.

(bulletin WD N° 1044 250114)    Le bulletin 1044 raconte : La 41ème séance de l’Académie des Vins Anciens au restaurant Macéo.

(bulletin WD N° 1043 250103)    Le bulletin 1043 raconte : dîner « Enigma » pour les gagnants d’une énigme au restaurant Pages, qui est le 290ème de mes dîners et déjeuner ‘rapide’ avec ma fille.

Deux Châteauneuf-du-Pape très différents et merveilleux dimanche, 15 juin 2025

Juste après le 299ème dîner je rejoins ma femme qui était déjà partie pour le sud. Après une journée de repos, nous invitons une amie à déjeuner au restaurant l’Aventure, en bord de mer.

J’ai apporté un Châteauneuf-du-Pape Domaine du Pégau 2007. Nous commandons des moules gratinées à l’ail et au persil, des gambas comme en tempura et de copieuses langoustes. Le millésime 2007 est une grande réussite pour les vins de Châteauneuf, et j’ai une admiration particulière pour le Domaine du Pégau. C’est un ami allemand compositeur qui avait créé et écrit sur les étiquettes de la cuvée da Capo une mélodie, qui m’avait fait connaître cette cuvée magique et qui m’avait ensuite présenté à Laurence Féraud, la vigneronne de ce domaine.

Dès la première gorgée je suis conquis. Ce vin est un bouquet de garigue, de thym et de lavande. Quel bonheur. Avec chacun des plats, ce vin joyeux, riche, gourmand est un pur bonheur.

Quelques jours plus tard avec la même amie qui vit à l’étranger et que nous sommes heureux de voir lors de son passage, nous nous rendons à l’hôtel Lilou à Hyères au cadre très agréable et joliment décoré, dont nous avons le souvenir d’un repas fort agréable l’été dernier.

Il fait beau dans la cour jardin. La carte des plats est particulièrement maigre et n’a rien à voir avec ce que nous avions pu choisir l’an dernier. Je choisis des sardines marinées, poivrons piquillos, piment doux / hampe de bœuf snackée au sésame, aubergine confite, boulgour à la coriandre / assiette de fromages. Le prix annoncé de ce repas est très bas et correspond à la prestation que nous avons eue. Quelle déception ! le manager de la cuisine et de la cave à vins nous expliquera qu’en fait le repas du déjeuner s’adresse aux personnes qui travaillent à proximité, alors que les plats cuisinés dont nous avions le souvenir n’apparaissent que le soir.

A quelque chose malheur est bon car j’ai vu dans la carte des vins, qui offre de belles possibilités, un Châteauneuf-du-Pape Henri Bonneau Cuvée Marie Beurrier 2017. Il n’était pas question de laisser passer une telle opportunité.

Nous avons commencé avec un Champagne Billecart-Salmon Le Blanc de Blanc Extra Brut sans année. Le code sur l’étiquette dorsale est 181356. Je n’ai pas cherché à savoir mais ce champagne est fort plaisant, frais et agréable à boire.

Le Châteauneuf-du-Pape Henri Bonneau Cuvée Marie Beurrier 2017 me fait un choc. Quelle merveille !

Le Pégau, c’est un guerrier, c’est Antoine Dupont marquant essai après essai, alors que le Bonneau, c’est Grace Kelly ou Audrey Hepburn, la grâce raffinée. Quel grand vin ! Alors que j’adore le Pégau, je me damnerais pour boire à nouveau ce Bonneau émouvant et porteur d’émotions uniques. Nous avons vécu un grand moment. Je suis allé voir l’homme qui gère la cave pour le féliciter d’avoir ce vin. Il me suit sur Instagram, ce qui permet de se parler franchement. Je lui ai dit que le niveau du repas ne correspond pas à la beauté du lieu. Espérons que nous pourrons revenir en ce lieu avec une cuisine qu’il n’y aura aucun problème à porter à un autre niveau.

Le Châteauneuf-du-Pape Henri Bonneau est un immense moment.